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Lutte contre les Violences Basées sur le Genre : le FONSTI forme les acteurs de l’Université de Bondoukou
19 juin 2025, 14:37

Le monde universitaire visiblement attentif aux enseignements

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À l’initiative de la Direction des œuvres universitaires, de la vie associative et du genre (DOUVAG) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), avec le soutien du Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONSTI), une session de formation sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) s’est tenue à l’Université de Bondoukou.

Cette formation, qui s’est déroulée les mardi 17 et mercredi 18 juin, a réuni les enseignants-chercheurs, le personnel administratif et technique de l’Université ainsi que du Centre régional des œuvres universitaires (CROU), sans oublier les étudiants.

L’objectif de cette initiative est de sensibiliser les différents acteurs de l’université aux enjeux des VBG et de leur fournir les outils nécessaires pour mieux les comprendre, les identifier et y faire face. Les sessions de formation ont couvert plusieurs thématiques clés : définition et concepts des VBG, cadre légal et institutionnel, facteurs de persistance des VBG en milieu universitaire, identification des situations à risque, élaboration d’un plan d’action de lutte contre les VBG adapté à l’université.

Cette démarche a été saluée par les autorités universitaires, en tête desquelles le Président de l’Université de Bondoukou, le Professeur Ouattara Djakalia, également Président du Conseil d’Administration du FONSTI. Dans ses allocutions d’ouverture et de clôture, il a remercié le FONSTI ainsi que l’ensemble des partenaires pour leur engagement aux côtés de l’Université.

« Au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et au nom de toute la communauté universitaire de Bondoukou, je tiens à exprimer notre profonde gratitude à tous les partenaires pour leur accompagnement constant », a déclaré le Professeur Ouattara Djakalia. Il a souligné l’importance de telles formations qui, selon lui, « débouchent souvent sur des opportunités concrètes ».

Mme Coulibaly Mame Sagnan, cheffe de service en charge de la promotion du genre à la DOUVAG, a justifié le choix de l’Université de Bondoukou en mettant en lumière sa diversité :

« En tant que microcosme de la société, l’université est un espace où se côtoient des individus de milieux variés, ce qui en fait un lieu particulièrement sensible aux VBG. »

Elle a insisté sur la nécessité pour tous les membres de la communauté universitaire de maîtriser les procédures de prise en charge des victimes, tout en exhortant les participants à mettre en pratique les connaissances acquises :

« Mettez en pratique ce que vous avez appris », a-t-elle recommandé.

Le Professeur Bamba Assouman, membre du Conseil d’Administration du FONSTI, représentant du Secrétaire général Dr Yaya Sangaré, a pour sa part salué cette initiative et encouragé les participants à devenir des relais de sensibilisation au sein de leur institution :

« Soyez des succès, pour vous-mêmes, pour l’université et pour la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

L’expert formateur, Coulibaly Ghislain, sociologue spécialiste du genre et de la masculinité positive, a insisté sur l’importance de créer un environnement universitaire « sûr et inclusif, débarrassé de toute forme de VBG ». Il a salué les efforts déjà entrepris par la direction de l’université pour renforcer les mécanismes de prévention et de sanction.

Au nom des participants, Docteure Adou Tamia a exprimé sa reconnaissance à l’endroit des organisateurs, ainsi qu’à l’Université de Bondoukou pour son accueil et son implication.

La session s’est achevée par une remise d’attestations de participation à l’ensemble des participants.

Lambert KOUAME

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