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Yopougon Azito : le policier impliqué dans la mort d’un adolescent de 14 ans a été interpellé
Hier, 15:17

En allant rejoindre ses amis dans le bâtiment voisin, le jeune M'Boua Christ ne savait qu'il avait rendez-vous avec son bourreau

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Le fonctionnaire de police cité dans la mort du jeune M’Boua Christ Kevin a été interpellé sur ordre de la hiérarchie policière et mis à la disposition des enquêteurs. Des informations qui nous parviennent des sources proches du dossier, l’adolescent de 14 ans a trouvé la mort dans des circonstances troublantes, lundi 16 juin 2025, à Yopougon Azito, provoquant une onde de choc dans le quartier. Le jeune homme, en classe de 4e, est décédé alors qu’il était conduit dans un état critique au centre de santé urbain communautaire par l’agent de police incriminé.

Selon nos sources, il était 19h36, ce 16 juin 2025, lorsque l’agent en question s’est présenté à l’établissement sanitaire avec le jeune garçon, déjà sans vie. Selon le personnel médical de garde, une égratignure était visible sur le visage de l’adolescent, laissant présager une agression physique.

Des témoignages recueillis sur place accusent le fonctionnaire de police d’avoir frappé l’adolescent avant de le transporter, tardivement, vers le centre de santé. Une version des faits qui reste à confirmer par les autorités compétentes.

Alertées, indique la plateforme Police secours, la direction de la police criminelle ainsi que la police scientifique se sont rendues sur les lieux pour procéder aux premières investigations. La hiérarchie policière, informée sans délai, a décidé de placer l’agent incriminé à la disposition des enquêteurs.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités et élucider les circonstances exactes de ce drame qui ravive le débat sur les violences policières. Les autorités appellent au calme en attendant les conclusions officielles de l’investigation.

Nassénéba Touré, ministre de la Femme, la Famille et de l’Enfant, dans un communiqué, a assuré que « toute la lumière sera faite sur les circonstances de ce drame » et que « justice est pleinement mobilisée pour faire la vérité ».

Modeste KONE

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