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Souveraineté agroalimentaire : la CEDEAO mise sur l’union du public et du privé
27 mai 2025, 23:44

En organisant ce panel en marge du SARA, la CEDEAO affirme sa volonté de jouer un rôle moteur dans la construction d’une Afrique de l’Ouest autosuffisante, portée par une agriculture moderne

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En marge du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu, le dimanche 25 mai 2025, au parc des expositions de Port-Bouët, un panel autour du thème : « Synergies public-privé pour la souveraineté agroalimentaire », en présence d’un parterre d’invités venus de différents pays de la sous-région. 

Les échanges ont mis en lumière l’importance de repenser les politiques agricoles, en intégrant pleinement le secteur privé dans la chaîne de valeur agroalimentaire. « La souveraineté alimentaire de notre région ne peut être atteinte sans une implication forte des acteurs privés, qui apportent innovation, financement et expertise », a souligné un représentant de la CEDEAO. 

De son côté, Tony Luka Elumelu, paneliste nigérian, a encouragé les petites et moyennes entreprises (PME) de la CEDEAO à travailler ensemble. « La CEDEAO dispose d’un programme phare qui promeut la libre circulation des personnes, des biens, mais aussi des entreprises. Nous exhortons les États à jouer pleinement leur rôle pour sauver nos industries. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) existe, mais en tant que communauté ouest-africaine, nous devons être unis. C’est à cette condition que nous pourrons être forts et compétitifs face aux autres régions, et ainsi jouer pleinement notre rôle », a-t-il déclaré.

Pour la présidente des femmes d’affaires de la CEDEAO, Candide Leguédé, ce panel a permis de soulever le véritable enjeu de la souveraineté agricole, qui, selon elle, devient un problème majeur menaçant toute la sous-région. Elle a également souligné que l’innovation dans le secteur agricole représente une solution clé pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. « Grâce à la technologie, nous pouvons améliorer le fonctionnement du secteur agricole, mais aussi sensibiliser les jeunes générations à s’y intéresser en entreprenant », a-t-elle indiqué. 

Cette rencontre a également été l’occasion pour les participants de partager des expériences réussies dans leurs pays respectifs et de poser les bases de futures collaborations transfrontalières. 

EA


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