Journée nationale de la paix : le GP-PAIX appelle à un dialogue permanent
Le plaidoyer d’Henriette Lagou pour la paix et l’unité nationale
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À l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la paix, ce 15 novembre, la Coordinatrice du Groupement des Partenaires Politiques pour la Paix (GP-PAIX), Henriette Lagou, a appelé à un dialogue permanent rassemblant les acteurs politiques et la société civile.
Au nom du GP-PAIX, Henriette Lagou a lancé un appel en faveur de la mise en place d’un dialogue permanent réunissant acteurs politiques et société civile. Pour elle, seule une parole libre, franche et continue permettra de « solder les vieux démons du passé » et de garantir que la Côte d’Ivoire demeure un espace de paix durable.
Cette initiative, affirme-t-elle, est indispensable pour assurer le bien-être des citoyens, la prospérité du pays et le renforcement du lien social.
Rappelant que la paix constitue depuis plusieurs décennies une véritable « seconde religion » en Côte d’Ivoire, héritée du Président Félix Houphouët-Boigny, elle a insisté sur la nécessité de la préserver comme un mode de vie et un patrimoine national inestimable. La Journée nationale de la paix, instaurée en 1996, demeure pour la nation un moment de réflexion, de mémoire et de responsabilité partagée.
Face aux crises successives qui ont marqué l’histoire récente du pays, Adjoua Henriette Lagou a appelé à une véritable thérapie nationale, un processus collectif destiné à guérir les blessures du passé, à pardonner et à renouer avec un vivre-ensemble apaisé.
Elle a néanmoins déploré certaines « poches de résistance » à la paix, rappelant que la vigilance devait rester de mise pour garantir la stabilité nationale. À cet égard, elle a salué la mémoire des victimes de Nahio, exprimé sa compassion envers les blessés et encouragé la résilience des populations.
À l’approche des élections législatives de 2025, l’appel se fait encore plus pressant. La Coordinatrice du GP-PAIX a exhorté les candidats à adopter un discours de concertation, de modération et de responsabilité, afin d’éviter toute forme de violence.
Elle invite l’ensemble de la population à s’unir autour d’un objectif commun : des élections sans victimes et sans destruction. « Être digne de l’héritage », rappelle-t-elle, c’est faire de la paix une priorité, en tout temps, réaffirmant son espoir de voir la Côte d’Ivoire continuer à rayonner comme un modèle de tolérance, de pardon et de fraternité, en Afrique et dans le monde.
Lambert KOUAME
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