L’ONG chrétienne “Sauvé pour servir l’Éternel” (SPSE) a procédé, vendredi 05 septembre 2025, à Yopougon-Terrain Zénith, à la distribution officielle de kits scolaires dans le cadre de la 16è édition de son programme « Philadelphia », qui a permis, cette année, de soutenir 1 710 enfants issus de 57 communautés à travers le territoire national.

Placée sous le thème biblique : « Si tu crois en Jésus-Christ, tu verras la gloire de Dieu » (Jean 11 :40), la cérémonie a rassemblé des responsables religieux, des partenaires communautaires, des bénéficiaires et leurs familles.

Selon le président de l’ONG, Assanvo Mian Newson Kassy Mathieu, l’initiative vise à utiliser le kit scolaire comme outil d’évangélisation et de soutien social.

« Nous avons commencé en 2009 avec 35 enfants. Aujourd’hui, ce sont plus de 1 700 bénéficiaires répartis dans tout le pays, dont 175 orphelins, des enfants de familles en difficulté et des enfants de serviteurs de Dieu », a-t-il expliqué.

Dans le détail, 665 élèves du primaire, 721 du collège et 324 du lycée figurent parmi les bénéficiaires. La répartition par genre est équilibrée, avec 856 filles et 854 garçons. Cette année, environ 500 enfants ont reçu directement leurs kits sur le site de Yopougon, tandis que les communautés de l’intérieur du pays ont reçu des cartons pour organiser les remises en local.

L’ONG bénéficie du soutien de plusieurs églises, dont la Mission évangélique du plein salut, conduite par le Révérend Ouassa Médard, et de pasteurs tels que Bouah Bilé Juste.

En plus de « Philadelphia », Sauvé pour Servir l’Éternel organise d’autres activités : « Sarepta » (soutien aux veuves), « Emmanuel » (fête des écoles du dimanche) et « Timothée » (formation des moniteurs d’école de dimanche).

Au nom des bénéficiaires, l’élève Dayou Eliezer Gaddiel, en classe de première, a exprimé sa gratitude.

« Nous sommes très heureux de voir qu’une ONG pense à nous. Notre engagement est de travailler à l’école et de faire la fierté de nos parents », a-t-il promis.

M. Assanvo a conclu en appelant les enfants à voir dans ce geste « la manifestation de l’amour de Dieu » et à s’appliquer dans leurs études pour être « à la tête et non à la queue ».

(AIP)