Affaire Roselyne Layo interpelle Josey : la toile divisée

Solange ARALAMON

27 sept. 2025, 00:20

Affaire Roselyne Layo interpelle Josey : la toile divisée

une affaire oppose depuis quelques jours ces deux fiertés musicales ivoiriennes

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Depuis quelques jours, la toile est enflammée par une polémique impliquant deux icônes féminines de la musique ivoirienne : Josey et Roseline Layo, suite à l’incarcération du jeune étudiant en cinéma nommé Antoine Aimé Koudou, plus connu sous le pseudonyme de Shama (fan de Roseline Layo) le lundi 22 septembre 2025. Ce dernier a été condamné à 12 mois de prison et une amende de 5 millions de FCFA, pour harcèlement contre Josey depuis 9 ans.

Cette affaire est diversement interprétée par les internautes. Certains estiment que Roseline Layo a bien fait de briser le silence afin de mettre fin à toutes sortes de polémiques voulant la mettre en conflit à celle qu’elle considère comme « sa grande sœur ».

« Grande sœur Josey, s'ils sont partis te dire que j’ai payé Shama, je dis aujourd'hui, je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu. Je ne lui ai jamais donné d’argent. Tout ce que tes fans se lèvent pour aller te raconter, il faut vérifier d’abord. Je n’ai pas d’amis dans le showbiz. Si tes fans se lèvent pour te dire que je suis hypocrite, il faut vérifier. Si j’étais hypocrite, le succès que j’ai dans ma carrière, je n’allais pas avoir. Je ne suis pas ton ennemi et je ne le serai jamais. Ce qu'ils sont allés te faire croire, grande sœur, ce n’est pas ça. Tu es mon mentor et je te respecte », a-t-elle lancé à l’endroit de Josey, dans une vidéo, publiée le mercredi 24 septembre 2025 et rendue virale.

Parmi ceux qui soutiennent cette sortie, Jean-Philippe AMK, dans une vidéo a fait savoir qu’à plusieurs reprises Roseline Layo a interpellé Chama sur ses publications. Mais ce dernier n’a rien voulu entendre. « Roseline Layo a envoyé sa chargée de communication et plusieurs autres personnes pour aller parler à Chama afin de mettre fin à ce qu’il faisait car il était très choquant dans ses vidéos. Mais il n’a rien voulu savoir. Il disait qu’il était un grand garçon et qu’il savait ce qu’il faisait. Alors pourquoi les fans veulent faire porter la responsabilité à Roseline Layo» ?, s’est-il interrogé. Il a aussi appelé les fans des différents artistes à éviter de créer un climat toxique dans le milieu du showbiz.

Il est suivi dans sa thèse par le chroniqueur télé Ozone Afrikbamba, qui intervient dans l(émission Show Buzz sur NCI. « C’est vrai que Roseline Layo s’adresse publiquement à sa grande sœur Josey. Mais au-delà de ça, je pense que le message concerne tout le monde, tous ses fans. Elle est très consciente de ce qui se passe sur les réseaux sociaux (…). Et elle exprime son mécontentement », renchérit il.

D’autres personnes pensent’ plutôt qu’il n’était pas nécessaire pour Roseline Layo de faire cette sortie qui enfle la polémique. Surtout à cause du ton utilisé par la chanteuse. « Ce qui me retient ici, c'est le ton qu'elle utilise pour s'adresser à, d'après elle , sa grande sœur Josey. Le ton n'est pas approprié à mon humble avis... Qu'elle revoit sa façon de s'adresser auprès de son aînée. Ce n'est pas courtois » a commenté un internaute. Et une autre d’ajouter : « la manière de parler est très mauvaise quand quelqu’un est ta grande sœur ton mentor tu sauras comment parler malgré ta colère mais bon chacun exprime sa colère comme il veut

Pour calmer le jeu, Camille Makosso est intervenu dans uns vidéo pour appeler les deux artistes à l’union et à l’entente. « Deux sœurs, deux fiertés de la Côte d’Ivoire, deux chrétiennes, incapables de s’appeler pour se retrouver et manger ensemble. Voir même comment sortir un son sur la paix en Côte d’Ivoire, pour fermer la bouche du diable », a-t-il lancé, avec de les interroger : « ce sont les fans maintenant qui vous commandent » ?

Une affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive et qui alimente les conversations du moment.

Aux dernières nouvelles,Shama avait piqué une crise lors du procès. Il a été amené d’urgence dans une ambulance au centre de santé du Pôle pénitentiaire d’Abidjan, ex-Maca.

Solange ARALAMON