Jacqueville accueille la 6ᵉ réunion plénière du Conseil national des exportations, l’avenir du commerce extérieur ivoirien au cœur des échanges
Le Commerce exterieur au centre d'un seminaire à Jacqueville
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La ville balnéaire de Jacqueville abrite, du 17 au 19 septembre 2025, la sixième réunion plénière des membres du Conseil national des exportations (CNE). Cet événement, placé sous la présidence du Dr Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce et de l’Industrie et Président du Bureau exécutif du CNE, marque un moment clé dans la réflexion sur l’avenir du commerce extérieur ivoirien.
Créé en juin 2014, le CNE célèbre cette année son dixième anniversaire. Cette session ordinaire offre l’opportunité d’évaluer une décennie d’actions, de dresser un bilan des acquis et de définir de nouvelles orientations pour renforcer la compétitivité des exportations ivoiriennes dans un contexte international en pleine mutation.
Un bilan à la croisée des chemins
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général du CNE, Serge Bombo, a rappelé les progrès accomplis depuis la création de l’institution, tout en soulignant les défis persistants : absence d’un budget opérationnel dédié, ressources limitées et statut juridique non encore consolidé. « L’objectif aujourd’hui est de comprendre les causes profondes des difficultés rencontrées et d’identifier les leviers pour propulser davantage notre structure », a-t-il insisté, appelant les participants à engager des discussions constructives sur la redéfinition du cadre juridique, organisationnel et financier du Conseil. Des défis mondiaux, mais aussi des opportunités
Représentant le ministre du Commerce et de l’Industrie, Martial Bombo a replacé cette rencontre dans le contexte international marqué par la hausse des mesures protectionnistes et la révision des règles commerciales multilatérales. Selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les volumes d’échanges mondiaux ont chuté de 5 % en 2023, une situation qui pousse les pays exportateurs à adapter leurs stratégies. « La Côte d’Ivoire dispose d’atouts majeurs pour relever ces défis », a déclaré Martial Bombo, rappelant que les exportations ivoiriennes ont maintenu un taux de croissance annuel de 6,3 % sur les cinq dernières années, atteignant plus de 14 milliards de dollars en 2023. L’Union européenne, la Chine et les États-Unis restent les principaux partenaires commerciaux du pays. Un engagement gouvernemental renforcé
A en croire Martial Bombo, plusieurs réformes et investissements ont été engagés par le gouvernement pour redynamiser le commerce extérieur. Ces actions incluent la révision du cadre juridique et institutionnel pour l’adapter aux standards internationaux et aux accords comme l’APE et la ZLECAf, le développement des infrastructures logistiques avec l’extension du Port autonome d’Abidjan, le soutien aux PME exportatrices via des mécanismes de financement, la mise en place de programmes de formation et d’accompagnement technique, ainsi qu’une diplomatie commerciale plus active pour promouvoir la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.. Cap sur les secteurs porteurs
Les discussions de Jacqueville visent également à définir les priorités pour les années à venir : diversification des marchés, appui à l’agro-industrie, développement des exportations de services et intégration des nouvelles technologies dans les chaînes de valeur. En clôturant son allocution, Martial Bombo a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du commerce extérieur un moteur de croissance durable. « L’exportation est un levier essentiel pour la croissance économique de la Côte d’Ivoire. Ensemble, nous devons renforcer notre compétitivité et positionner notre pays comme un leader sur les marchés internationaux », a-t-il conclu. Les travaux se poursuivront jusqu’au 19 septembre avec des ateliers thématiques et des sessions de réflexion visant à formuler des recommandations concrètes pour la redynamisation du CNE et l’amélioration de l’écosystème des exportations. GZ
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général du CNE, Serge Bombo, a rappelé les progrès accomplis depuis la création de l’institution, tout en soulignant les défis persistants : absence d’un budget opérationnel dédié, ressources limitées et statut juridique non encore consolidé. « L’objectif aujourd’hui est de comprendre les causes profondes des difficultés rencontrées et d’identifier les leviers pour propulser davantage notre structure », a-t-il insisté, appelant les participants à engager des discussions constructives sur la redéfinition du cadre juridique, organisationnel et financier du Conseil. Des défis mondiaux, mais aussi des opportunités
Représentant le ministre du Commerce et de l’Industrie, Martial Bombo a replacé cette rencontre dans le contexte international marqué par la hausse des mesures protectionnistes et la révision des règles commerciales multilatérales. Selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les volumes d’échanges mondiaux ont chuté de 5 % en 2023, une situation qui pousse les pays exportateurs à adapter leurs stratégies. « La Côte d’Ivoire dispose d’atouts majeurs pour relever ces défis », a déclaré Martial Bombo, rappelant que les exportations ivoiriennes ont maintenu un taux de croissance annuel de 6,3 % sur les cinq dernières années, atteignant plus de 14 milliards de dollars en 2023. L’Union européenne, la Chine et les États-Unis restent les principaux partenaires commerciaux du pays. Un engagement gouvernemental renforcé
A en croire Martial Bombo, plusieurs réformes et investissements ont été engagés par le gouvernement pour redynamiser le commerce extérieur. Ces actions incluent la révision du cadre juridique et institutionnel pour l’adapter aux standards internationaux et aux accords comme l’APE et la ZLECAf, le développement des infrastructures logistiques avec l’extension du Port autonome d’Abidjan, le soutien aux PME exportatrices via des mécanismes de financement, la mise en place de programmes de formation et d’accompagnement technique, ainsi qu’une diplomatie commerciale plus active pour promouvoir la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.. Cap sur les secteurs porteurs
Les discussions de Jacqueville visent également à définir les priorités pour les années à venir : diversification des marchés, appui à l’agro-industrie, développement des exportations de services et intégration des nouvelles technologies dans les chaînes de valeur. En clôturant son allocution, Martial Bombo a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du commerce extérieur un moteur de croissance durable. « L’exportation est un levier essentiel pour la croissance économique de la Côte d’Ivoire. Ensemble, nous devons renforcer notre compétitivité et positionner notre pays comme un leader sur les marchés internationaux », a-t-il conclu. Les travaux se poursuivront jusqu’au 19 septembre avec des ateliers thématiques et des sessions de réflexion visant à formuler des recommandations concrètes pour la redynamisation du CNE et l’amélioration de l’écosystème des exportations. GZ
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