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Violences à Yopougon à moins de trois mois de l’élection présidentielle, les populations s’inquiètent
Aujourd'hui, 18:15

Tensions à Yopougon, un bus de la SOTRA incendié, un véhicule de police vandalisé… À moins de trois mois de la présidentielle,

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À moins de trois mois de l’élection présidentielle, un grave incident sécuritaire survenu à Yopougon fait craindre une montée des tensions dans la capitale économique ivoirienne. Dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août 2025, un bus de la Société des Transports Abidjanais (SOTRA) a été incendié et un véhicule de la Police nationale vandalisé dans le secteur du Sapeur-Pompier.

Selon des sources locales, les assaillants, dont l'identité reste inconnue, auraient quitté le quartier de Niangon avant de traverser la zone du Petit Toit Rouge pour converger vers le secteur ciblé. Une fois sur place, ils ont mis le feu à un bus de la SOTRA puis s’en sont pris à un véhicule de police, que les agents auraient abandonné précipitamment sous la pression.

Si aucun blessé ni décès n’a été enregistré, le bilan matériel est lourd : un bus entièrement calciné et une voiture de police sévèrement endommagée. Les scènes de violence ont semé l’émoi parmi les habitants, déjà préoccupés par le climat sociopolitique tendu à l’approche de la présidentielle.

Alertées, les forces de l’ordre ont rapidement ouvert une enquête selon un confrère, qui a révélé que plusieurs suspects ont été interpellés dès les premières heures du samedi.

Cependant, aucune communication officielle n’a encore été faite par la Direction générale de la Police nationale, malgré la gravité des faits et les spéculations qu’ils suscitent. Ce silence inquiète les populations de Yopougon, qui redoutent une escalade de la violence dans un contexte électoral déjà sensible.

Pour de nombreux observateurs, cet incident pourrait être le signal d’une instabilité sous-jacente, susceptible d’être exploitée ou instrumentalisée à l’approche du scrutin présidentiel prévu pour octobre. Certains habitants évoquent même un climat de peur grandissant, accentué par l’absence de réaction publique des autorités.

GZ

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