Les sessions de formation du programme de l'Autorité du bassin du Niger (ABN) permettront d'outiller les participants dans l'amélioration de sa gouvernance
A l’initiative du programme de développement des capacités de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), Abidjan, la capitale ivoirienne accueille depuis le lundi 23 juin 2025, deux sessions de formation est de renforcer les capacités à l’attention des institutions universitaires et de recherche sur la biodiversité.
Il s’agira, selon les initiateurs, de Renforcer les capacités des participants, venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Nigéria et du Tchad, sur la gestion conjonctive des eaux souterraines et de surface. Mais aussi, d’analyser les besoins en renforcement de capacités de l’ABN, de l’ l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), des institutions universitaires et de recherche sur la biodiversité, la gestion conjonctive des eaux souterraines et de surface. Cette rencontre permettra aussi d’améliorer les connaissances des acteurs de l’ABN, de l’OSS, des universités et centre de recherche sur la biodiversité, la gestion conjonctive des eaux souterraines et de surface. Aussi, les réunions d’Abidjan permettront d’assurer le suivi post-formation des formateurs pour le développement des formations académique et modulaire.
Au nom du ministre ivoirien des Eaux et Forêts, le directeur de cabinet adjoint, Djaa Koffi Antoine, a fait savoir que ces sessions régionales et surtout le projet NB-ITTAS sont une réelle opportunité pour l’ABN en termes d’acquisition de savoirs pour une meilleure appréhension des questions sur la biodiversité et la gestion intégrée des ressources en eau du bassin du Niger.
« La démarche du projet NB-ITTAS, dans sa composante a permis d’analyser des zones prioritaires et des sources potentielles de soutien aux ressources humaines et matériels ainsi que les institutions universitaires et les formations adaptées pour accompagner nos pays dans la mise en œuvre du protocole de Nagoya et la gestion conjointe des eaux souterraines et de surface. Une approche à la fois scientifique et inclusive », a-t-il indiqué.
Il a tenu à remercier le Fonds pour l’environnement mondial, le Programme des Nations unies pour l'environnement, le Programme des Nations unies pour le développement, l'Autorité du bassin du Niger et toutes les agences de mise en œuvre pour les différents soutiens visant à améliorer la gouvernance de l'eau dans le bassin du Niger et dans la zone du projet NB-ITTAS.
La première session porte sur la gestion conjointe des eaux souterraines et de surface et se déroule jusqu’au 27 juin 2025 et la seconde porte sur le protocole de Nagoya et se déroule du 30 juin au 04 Juillet 2025.
Solange ARALAMON
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