Les récipiendaires de l'APROMAC présentant fièrement leurs distinctions
En marge de la 7e édition du Salon de l’agriculture et des ressources animales (SARA), le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé à la distinction de plusieurs acteurs du secteur agricole le jeudi 29 mai 2025 au Parc des expositions d’Abidjan-Port-Bouët.
Au nombre des récipiendaires, huit membres de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d'Ivoire (APROMAC) ont été élevés dans l’ordre du Mérite agricole par l’État de Côte d’Ivoire. Certains ont été faits officiers quand d’autres ont reçu l’insigne de chevaliers dans l’Ordre du mérite agricole.
Au terme de cette cérémonie de distinction, le président de l’APROMAC, Charles Emmanuel Yacé, a adressé ses félicitations à l’ensemble des récipiendaires, ainsi qu’à tous les opérateurs économiques de la filière du caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire.
« Ce qui vous a été attribué aujourd’hui n’est ni gratuit, ni anodin. Si vous avez été choisis, c’est parce que vous le méritez. Le travail que vous accomplissez est remarquable, vous êtes performants. Vous avez les félicitations de toute la filière. Continuez ainsi ! », a-t-il salué.
M. Yacé a rappelé que l’APROMAC repose sur deux piliers à savoir le collège des producteurs, à savoir les planteurs, et le collège des usiniers, précisant que ces deux entités ont parfois des intérêts divergents.
Il a salué l’esprit de paix qui règne au sein de la filière, qui permet à chacun de se consacrer pleinement à son travail, favorisant ainsi un développement collectif ayant hissé le caoutchouc au rang de deuxième filière agricole en Côte d’Ivoire, juste après le cacao.
« L’esprit est bon, ne le changeons pas. Continuons sur cette lancée, et surtout, restons concentrés sur le travail », a-t-il conseillé.
Au nom des récipiendaires, M. Albert Amangoua a exprimé sa gratitude au président de l’APROMAC pour sa vision et son leadership, qui favorisent, selon lui, « cette cohabitation pacifique, cette progression et cette évolution de notre filière ».
Solange ARALAMON
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