L'Ambassadeur de l'Allemagne a montré l'importance de cette initiative
Au Goethe-Institut d’Abidjan, mardi 27 mai 2025, universitaires, linguistes et diplomates se sont réunis pour réfléchir ensemble à la traduction des textes sacrés dans les langues ivoiriennes, un sujet crucial pour la culture, la foi et l’identité. Cette journée scientifique, organisée par le Laboratoire dynamique des langues et discours (Ladylad) de l’Université Félix Houphouët-Boigny avec le soutien de l’Office allemand des échanges universitaires (Daad), avait pour thème : « Les travaux de traduction des textes sacrés en Côte d’Ivoire : bilan et perspectives ».
Pour le Pr Aboua Abia Alain, représentant du doyen de l’UFR Langues, littérature et civilisqtion (LLC,), l’enjeu dépasse la langue. « Traduire un texte sacré, ce n’est pas simplement transposer des mots d’une langue à une autre. C’est interpréter une vision du monde, une conception du divin, des valeurs éthiques et une culture vivante » a-t-il fait savoir.
L’ambassadeur d’Allemagne, Matthias Veltin, a salué cette initiative à la croisée du spirituel et du diplomatique, en soulignant que « La diplomatie et la traduction bâtissent des ponts de compréhension entre les peuples. »
Le professeur Edzard Lutz, spécialiste du texte biblique en hébreu a rappelé que Certaines traductions sont parfois plus anciennes que les originaux. C’est une mémoire à transmettre. »
Pour Kra Enoc, directeur du LADYLAD, il est temps d’accélérer la « Traduction en baoulé, en bété ou en djoula, c’est urgent. Mais les défis sont immenses méthodologiques, culturels, financiers. »
DK
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