32è édition de la Liberté de la presse : Amadou Coulibaly salue le niveau de liberté dans les médias
Le ministère rassure sur son engagement à garantir la liberté de la presse
Ecoutez cet article en audio
Lire
Continuer
Pause
Arrêter
La 32è édition de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse a été célébrée par l’ensemble des acteurs de l’écosystème des médias en Côte d’Ivoire, samedi 03 mai 2025, dans l’enceinte de la RTI. Le stade de la Haute Fréquence a servi de cadre au ministre de tutelle, Amadou Coulibaly, de saluer le niveau de liberté en Côte d’Ivoire marqué par des débats politiques dans les médias en cette période pré-électorale.
« En cette période pré-électorale marquée par la préparation de l’élection présidentielle d’octobre 2025, l’animation du débat politique dans les médias – tant sur les chaînes de télévision publiques que privées – témoigne de la vitalité de notre démocratie », s’est-il félicité par la voix de son conseiller technique en charge des médias, Sanogo Bakary avant de se réjouir : « jamais dans l’histoire de notre jeune démocratie, le débat politique n’a atteint un tel niveau de liberté sans engendrer des actes de représailles ou de violence ».
Le représentant du ministre, Sanogo Bakary, a salué la pertinence de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse qui, non seulement vise à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse, mais constitue également un moment privilégié de réflexion pour les professionnels des médias sur les enjeux liés à l’exercice de leur métier.
Au titre des acquis, il a rappelé que le Président Ouattara et son gouvernement, conscients de l’importance des médias dans le processus de consolidation de la démocratie, accordent une attention particulière au développement des médias et à la promotion du métier. « Aucun journaliste ou collaborateur de presse n’a été molesté, emprisonné ou tué dans notre pays », a-t-il affirmé.
Ce progrès, selon lui, est le fruit à la fois d’un meilleur respect des droits humains et d’une responsabilité accrue des journalistes dans l’exercice de leur profession.
Face à ce tableau reluisant, des défis subsistent encore, notamment ceux d’ordre socio-économique. « Toutefois, la vision d’une presse économiquement viable commence à porter ses fruits, cela grâce à la volonté du Gouvernement et à l’appui de l’État, notamment à travers l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM), un équilibre financier a été restauré entre éditeurs, imprimeurs et distributeurs. Aujourd’hui, il n’y a plus d’arriérés entre ces acteurs grâce à ce soutien », a-t-il rassuré.
En plus de ces mesures économiques, des actions du chef de l’Etat traduisent son engagement constant en faveur des hommes des médias pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes en fonction comme à la retraite. Aussi, un projet immobilier de 300 logements à Abidjan, destiné aux professionnels des médias, afin de favoriser leur accès à un logement décent vient d’être lancé.
« Le Gouvernement poursuivra son accompagnement en raison du rôle stratégique de la presse dans la consolidation de l’État de droit, de la démocratie et de la gouvernance. À travers l’ASDM, il continuera de soutenir les médias dans leur modernisation et leur transition vers le numérique », a-t-il promis.
Le thème de cette 32è édition « Informer dans un monde complexe : l’impact de l’Intelligence Artificielle sur la liberté de la Presse », renvoie les hommes des médias face à leurs responsabilités, car dira le ministre Amadou Coulibaly, l’intelligence artificielle, bien qu’elle améliore la production et la diffusion de l’information, présente aussi des risques liés à la désinformation, manipulation de l’opinion, menace sur la cohésion sociale et sur la stabilité des démocraties émergentes.
Lambert KOUAME
Source : DIRCOM-MICOM/BM
Donnez votre avis