Vous consultez la nouvelle version du site. Pour accéder à l'ancienne version, cliquez ici.
Flash info
Litige foncier : Assalé Tiémoko convoque Komé Bakary, le procureur classe l’affaire sans suite – le député s’étonne et clarifie les faits
Aujourd'hui, 09:16

Le député s'interroge sur la portée du communiqué du procureur de la République près le tribunal de Bingerville

Ecoutez cet article en audio

Lire
Continuer
Pause
Arrêter
L’honorable Assalé Tiémoko, député de la nation, a porté plainte contre le sieur Komé Bakary auprès du parquet du Plateau pour usage frauduleux des sceaux de la République et présomption de fraude sur la nationalité ivoirienne. Toutefois, cette plainte a été classée sans suite par le tribunal de première instance de Bingerville.

Dans un communiqué transmis à la presse le mardi 29 avril 2025, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bingerville a expliqué que les faits dénoncés par le député Assalé Tiémoko font déjà l’objet d’une instruction dans le cadre d’une plainte déposée par la famille Mambo contre le même individu. Par conséquent, les faits ayant déjà donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire, la plainte du député a été classée sans suite pour « inopportunité des poursuites ».

La clarification de l’honorable Assalé Tiémoko

En réaction à ce communiqué le député a tenu à apporter des clarifications et de signifier d’abord que c'est avec une vive stupeur qu’il a pris connaissance du communiqué rédigé par Mme le procureur de la République des Bingerville avant de signifier que sa plainte et celle de la famille Mambo sont différentes.

« Je n'ai jamais déposé de plainte contre Komé Bakary au parquet de Bingerville, mais bien auprès du parquet du Plateau. Ma plainte portait sur deux accusations distinctes : Faux et usage de faux, et présomption de fraude sur la nationalité ivoirienne, en raison de naissances déclarées en deux lieux différents et de la possession de deux documents d'identité de nations différentes.

Après avoir déposé ma plainte, j'ai appris lors d'une visite d'information au parquet d'Abidjan, qu'elle avait été transférée au parquet de Bingerville le 20 mars sous le numéro 602.

Avant même cet éclaircissement du parquet du Plateau, j'étais informé que ma plainte avait été confiée au commissariat du 40e arrondissement de Cocody, où le commissaire devait m'auditionner.

Sur ma page Facebook, le 12 avril 2025, j'avais annoncé que ma plainte était en possession du commissaire du 40e et que j'attendais sa convocation pour être entendu. Cette publication est toujours disponible et elle n'a jamais été démentie.

Cependant, depuis le 12 avril, je n'ai reçu aucune communication, ni du commissaire, ni du parquet de Bingerville sur cette plainte.

Il semble que le commissaire du 40e ait choisi, au lieu de me recevoir, de renvoyer la plainte au parquet de Bingerville pour que l'enquête soit menée par une autre instance.

Depuis lors, je suis sans nouvelle de cette affaire.

Le samedi 26 avril, lors de mon discours devant mes compatriotes réunis à la place CP1 de Yopougon, j'ai publiquement dénoncé l'inaction autour de ma plainte.

Ce discours, retransmis en direct, a été entendu par des milliers d'Ivoiriens qui peuvent en témoigner.

Le lendemain, le 27 avril, j'ai quitté la Côte d'Ivoire pour la Chine, où je me trouve actuellement.

Entre le 19 mars, jour du dépôt de ma plainte et le 27 avril, date de mon départ, je n'ai eu aucun contact de quelque manière que ce soit, ni de la part du parquet, ni de la part du commissaire du 40e arrondissement.

Je suis donc profondément surpris que, seulement 48 heures après mon départ, un communiqué affirme que "les nombreuses tentatives du parquet en vue de la notification de l'avis de classement à Monsieur Assalé Tiémoko sont restées infructueuses, ce dernier, à maintes reprises, ayant fait part de son indisponibilité".

Cette déclaration laisse penser que j'aurais été contacté et aurais à plusieurs reprises marqué mon indisponibilité. Cela n'est pas vrai.

Jamais je n'ai été approché, que ce soit par email, téléphone, ou tout autre moyen, malgré le fait que j'ai pris le soin de communiquer mon adresse email et les coordonnées de mon collaborateur direct pour toute nécessité.

Dans la nuit du 28 au 29 avril, mon collaborateur m'a informé via WhatsApp qu'il avait été contacté par le commissaire du 40e à 18h14.

Ce dernier lui a précisé détenir une notification à mon intention. J'ai demandé à mon collaborateur de la récupérer ce mardi ou dans l'impossibilité, d'avertir le commissaire de mon retour au pays prévu dans la seconde moitié de mai. Ce qui a été fait.

Je reste donc perplexe face à ce communiqué et je m'interroge sur son objectif ».

ASSALE TIÉMOKO ANTOINE

DÉPUTÉ DE LA NATION

Donnez votre avis