Cancer du col de l’Utérus : « Le fardeau réside dans la détection tardive de la maladie », (Spécialiste)
                        
                        
                                                    
                                                            Une vue des participants et des organisateurs de l'atelier de formation de la COLCC
                                                                                            
                                    
                        
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                                        Le cancer du col de l’utérus est à l’origine, chaque année, de 341 831 décès dans le monde, pour 604 127 cas qui surviennent. En Côte d’Ivoire, ce sont 1417 décès pour 2067 nouveaux cas. Telle est l’information livrée par  Dr Simon Boni, médecin, spécialiste en santé publique, au cours d’un atelier organisé par la Coalition des organisations de lutte contre le cancer (COLCC), le jeudi 12 janvier dernier au Musée des civilisations d’Abidjan-Plateau.
« 75 % des cas que nous recevons dans nos hôpitaux sont des consultations tardives c’est-à-dire que les femmes viennent à l’hôpital quand la maladie est déjà à un stade avancé. Le fardeau réside dans la détection tardive de la maladie », a-t-il regretté. Ajoutant que c’est pourtant une maladie qui se soigne et se guérit en Côte d’Ivoire, sans grands frais. De plus, il a informé la quarantaine de journalistes participants, que le vaccin contre le papillomavirus humain permet de prévenir la maladie chez les fillettes de 9 à 14 ans.
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Selon lui, il importe d’inverser cette mauvaise tendance afin d’arriver à atteindre un taux de vaccination de 90 % de filles ayant entre 9 et 14 ans ; 70 % de femmes (35-45 ans) dépistées et 90 % de femmes en début de maladie traitées à l’horizon 2030.
La vice-présidente de la COLCC, la journaliste Agnès Kraidy, a abondé dans le même sens et est allée plus loin pour affirmer que le cancer fait beaucoup de dégâts dans le silence. « Le 1er cancer, c’est le cancer de l’ignorance », a-t-elle lancé. Elle a pour sa part invité les acteurs des médias à s’impliquer et à fédérer leurs énergies pour mettre fin au « règne du cancer ».
Solange ARALAMON
                 
                
                                                    
                
                
                
                                    
                
             
        
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