Occupation anarchique des ouvrages électriques : Déjà 10 décès en 2020





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L’occupation des ouvrages électriques tue. Pourtant, on assiste de plus en plus à ce fait malgré les sensibilisations. Pour la seule année de 2020, ce sont 10 décès qui ont été enregistrés, informe la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Trois personnes ont trouvé la mort lors de l’implantation d’un mât, six au cours de l’explosion d’un transformateur et un pendant le remblai d’une zone. En 2016, l’occupation des ouvrages d’électricité a causé le décès de 4 personnes, 1 décès en 2017, 6 décès en 2018 et en 2019, 4 décès. Une situation alarmante qui a poussé le CIE à effectuer une visite de terrain en cette période de saison des pluies où les risques sont plus accrus.
Plusieurs sites à risque ont accueilli la délégation dans les communes d’Abobo, de Yopougon, Attécoubé et Cocody.
"Il est important de noter qu’en raison de la restriction des mouvements et des activités dues à la crise actuelle liée au coronavirus, la population passe plus de temps dans leurs foyers respectifs. Il peut en résulter des accidents et des incidents (les électrocutions, les incendies, etc.) causés par une utilisation inappropriée de l’électricité par les usagers. Une autre problématique à laquelle l’entreprise doit faire face, est celle de l’occupation de l’emprise des ouvrages électriques : les transformateurs électriques, les postes de distribution, les coffrets électriques, les couloirs de lignes électriques, etc. Il faut comprendre qu’être sous les lignes à haute tension, on s’expose à des risques d’accident. Pour éviter cela, c’est la prévention. Et cela commence par l’évitement des lignes sous haute tension. Que les populations qui sont sur ces sites cherchent à les quitter. Et que celles qui n’y sont pas encore ne cherchent pas à s’y installer", a soutenu Soumahoro Amara, directeur sécurité de la CIE. Qui rappelle que les conséquences d’un accident d’origine électrique sont les électrisations, les électrocutions, les brûlures et les incendies.
Des présentations, on peut retenir que les emprises des ouvrages sont généralement occupées par les habitations précaires et en dur, les entreprises industrielles, les ateliers de mécaniques, garages, pièces de rechanges, épaves, ferrailleurs, les stations-services, les gares routières, les plantations industrielles, etc. Ce que la visite a permis de confirmer tant les ouvrages électriques sont pris d’assaut.
"Nous avons informé, sensibilisé et aujourd’hui, nous voulons alerter", a informé Dominique Khalif, directeur de la Communication.

Modeste KONE

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