Agressions sur des femmes policiers : Un gendarme et un élément du GSPR devant le parquet militaire





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Le commissaire du gouvernement, Ange Kessi, ne tolère pas les agressions sur les femmes du corps, qu’elles soient policiers, militaires, etc. Surtout quand les auteurs de ses actes sont des militaires. Il l’a démontré en faisant conduire devant le parquet militaire un gendarme et un élément des FRCI qui se croyaient au-dessus de la loi.
Un maréchal des logis de la gendarmerie nationale a volontairement percuté un sergent de police alors que cette dernière était désignée pour la régulation de la circulation au carrefour Mel Théodore, à la Riviera. Le commissaire du gouvernement, saisi par le commissaire du 18e arrondissement, a immédiatement donné l’ordre de conduire l’indélicat gendarme devant le parquet militaire. En prenant soin de prévenir le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Alexandre Apalo Touré. Il a ensuite instruit le commandant de la légion territorial de poursuivre l’enquête.
Avant ce fait, un élément du Groupe de surveillance de la présidence de la République (GSPR) dénommé Soumahoro D. avait battu un autre agent de police commis à la circulation au carrefour Orca Deco, le 28 août dernier, lui causant une incapacité totale. Il reprochait à la femme policier de le retarder alors qu’il était pressé.
Pour le magistrat Ange Kessi, tous les citoyens sont égaux et le respect des règlements qu'impose la circulation s'applique à tous.
"Les femmes dans nos forces ont besoin de la protection de nos hommes contre les agressions extérieures. Ceux qui n'ont pas compris cela iront méditer au chaud à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan  (MAMA)", estime le commissaire du gouvernement.

Modeste KONÉ

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