Avant les demi-finales de l’African MMA League, les différents acteurs situés sur leurs responsabilités





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Les combattants de l'AML se préparent pour les demi-finales prévues ce 13 avril



Réinventer le modèle économique des sports de combats en Côte d’Ivoire, c’est l’objectif d’Ismaël Bakayoko, président de l’African MMA League (AML) qui a initié un stage de formation à l’endroit des différents athlètes et encadreurs, ce samedi 30 mars 2024, au Centre sportif ivoiro-coréen Alassane Ouattara d’Adjamé. Un stage de formation qui intervient quelques jours avant les demi-finale de l’AML championship prévues pour le 13 avril prochain.

« Juste après les quarts de finale, nous avons réalisé qu’il y avait beaucoup à apprendre, tant au niveau des coaches, que des encadreurs et même des athlètes. Donc on a décidé d’organiser une formation afin que chacun soit situé sur ses responsabilités. Et à chaque fois qu’on évolue, on essaie d’identifier des carences et palier cela », a expliqué le président de l’AML.

Cette formation s’est déroulée en deux phases. La première a été marquée par une série de panels au cours desquels athlètes, managers, coaches, et officiels ont été éclairés sur leurs responsabilités. «Le premier module était intitulé ‘’comment voir l’athlète comme une entreprise’’. Il s’agissait d’enseigner les managers, leur apprendre à voir l’athlète comme une entreprise, c’est-à-dire construire un business autour de cet athlète. Cela va leur permettre de vivre de leurs arts… Le deuxième module portait sur ‘’ la responsabilité des managers vis-à-vis des athlètes’’. Nous avons constaté que tout le monde s’autoproclame manager sans avoir eu la formation adéquate, ce n’est pas de leurs fautes. Un manager sportif est venu des Etats-Unis pour animer ce module », a expliqué Ismaël Bakayoko, puis d’ajouter : « On a aussi évoqué ‘’ la responsabilité des coaches vis-à-vis des athlètes ‘’. Tout le monde se dit coach, un athlète peut être bon, mais ça ne fait pas de lui un coach. Il y a des certifications à faire, et il fallait qu’on leur parle de cela. Nous avons également abordé ‘’ la responsabilité des athlètes vis-à-vis de leurs managers et de leurs coaches ‘’, et là aussi, les athlètes doivent savoir que quand il y a un contrat, il faut le respecter. Et en dernière position, nous avons parlé de la responsabilité des officiels ».  

La seconde partie de cette séance de formation a été un peu plus physique. L’expérimenté Paul Kouamé Yao, qui fut plusieurs fois champion de Côte d’Ivoire de boxe anglaise et de karaté, et également champion d’Afrique de Kickboxing, a expliqué quelques stratégies de combats aux athlètes. « L’objectif était d’améliorer quelques petits défauts qu’ils avaient défensivement, donc le travail en général était basé sur la défense. Au début, on donnait des situations offensives, et après on donnait des solutions pour se défendre face à ces situations-là. C’était donc de l’attaque défense, mais toujours est-il que l’entrainement était vraiment focus sur la défense… », a expliqué Paul Kouamé Yao.

Ismaël Bayakoyo exprime sa reconnaissance à Eric Taba

 Les demi-finales de l’African Mma League seront parrainées par Eric Taba, chef de protocole du président de la République. Le proche collaborateur de chef de l’Etat a été d’un grand apport dans la tenue de cette formation de ce samedi 30 mars 2024. C’est en tous cas, ce qu’a confié Ismael Bakayoko, qui a d’ailleurs exprimé sa reconnaissance à son bienfaiteur. « Il faut remercier Eric Taba qui a permis de pouvoir financer tout cela. C’est bien de pouvoir aider la jeunesse, mais cela demande des coûts. Et son excellence, l’ambassadeur Eric Taba nous a vraiment aidé. Cela montre son implication dans l’épanouissement de la jeunesse, et je ne pouvais pas terminer cette formation sans lui dire merci. », a-t-il soutenu.  

Gaël ZOZORO

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