Scandale financier sur les passeports et CNI : voici la réaction qu’attend la FIDHOP de Dr Boga Sako du chef de l’Etat





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Dr Boga Sako demande, si les faits sont avérés, que les coupables soient sanctionnés



Le rapport de la Cour des comptes sur des scandales financiers en Côte d’Ivoire continue de susciter des réactions. Et qui mieux que Dr Boga Sako Gervais, défenseur des droits de l’homme, qui au nom de la Fondation Internationale pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Pacifique (FIDHOP) qu’il dirige a élevé la voix.

Dans un message, le juriste et son organisation qui estiment que ce dossier relatif au non-reversement des ressources publiques liées au frais des passeports et des CNI dans les caisses de l’État frise le détournement de plusieurs centaines de Milliards (?) des contribuables ivoiriens, et est suffisamment grave pour que le chef du gouvernement et le président de la République gardent le silence.

« À travers le message de fin d’année à la Nation du président de la République, la FIDHOP et les Ivoiriens avaient cru comprendre que tout allait très bien en Côte d’Ivoire », s’était-il réjoui avant de s’étonner que le « Rapport définitif sur l’exécution de la loi de finances en vue du règlement du budget de l’année 2022 » de la Cour des Comptes de la République de Côte d’Ivoire révèle des zones d’ombre sur la gouvernance du pays.

Ainsi, poursuit-il, « ce Rapport indique que pour l'exercice 2022, des ressources publiques liées au frais des passeports et des CNI n'auraient pas été reversées dans les caisses de l’État » avant de s’offusqué qu’au moment où « les Ivoiriens s’interrogent et attendent des réponses claires et précises de la part de leurs Gouvernants de l’utilisation qui est faite de leur argent, ce sont plutôt les structures concessionnaires SNEDAI et ONECI qui tentent de les distraire ».

En attendant d’organiser une Conférence de presse sur cette affaire, « la FIDHOP considère que ce dossier, qui frise le détournement de plusieurs centaines de Milliards (?) des contribuables ivoiriens, est suffisamment grave, pour que le Chef du Gouvernement, et même le président de la République, garde le silence ».

Allant plus loin et se voulant plus précis, cette organisation des droits de l’homme « attend que le Chef de l’État réagisse tel que lors du récent scandale du stade d’Ebimbé ; les populations en seraient plus heureuses qu’une victoire à la CAN ! », a-t-il émis comme vœu.

Lambert KOUAME

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