Dr Boga Sako Gervais au président Alassane Ouattara : « le Sénat devrait être supprimé »





dr-boga-sako-gervais-au-president-alassane-ouattara-le-senat-devrait-etre-supprime


Le président de la Fondation Internationale pour l'observation et la surveillance des Droits de l'Homme et de la vie Pacifique (FIDHOP), Dr Boga Sako Gervais, a adressé une lettre au chef de l’Etat, Alassane Ouattara dans laquelle il appelle à la suppression du Sénat :«ce Sénat devrait être supprimé, parce que n'ayant aucun apport déterminant dans la vie démocratique du pays; cette suppression pourrait aider l'État à mieux faire face aux détresses des populations, notamment au plan sanitaire, en rendant totalement gratuite, par exemple, la Couverture Maladie Universelle (CMU) », a indiqué Dr Boga Sako Gervais, dans ladite lettre dont copie est parvenue à pressecotedivoire.ci.

Il s’agit, en effet, d’une des trois recommandations de la Fondation Internationale pour l'observation et la surveillance des Droits de l'Homme et de la vie Pacifique à la suite d’une mission d’observation des récentes élections municipales et régionales, qui a été menée sur toute l’étendue du territoire national.   A en croire le président de la FIDHOP, pas moins de trois cents (300) Observateurs Indépendants des Élections (OIDE), ont été répartis dans vingt-neuf (29) localités et dans seize (16) régions du pays, au nord, à l'ouest, à l'est, au centre et surtout au sud (Abidjan).

«Au regard donc des dysfonctionnements et des défaillances graves relevés dans la plupart des bureaux de vote visités par nos Observateurs Indépendants, des retards criants et généralisés, des tablettes non fonctionnelles ou, surtout, des accointances évidentes de membres de la CEI avec le pouvoir, ce qui a accentué sérieusement la suspicion de fraudes», la FIDHOP a également recommandé que: «la CEI soit profondément réformée, pour n'être composée principalement que de personnalités issues de la Société civile, avec un président désigné après un appel à candidature ou suite à un vote indirect ou même au suffrage direct».

 Aussi, la FIDHOP souhaite que :« les listes électorales soient auditées, toilettées et régulièrement mises à jour, en 2024 puis en 2025, avant le scrutin présidentiel d'octobre 2025 ; de même, le découpage électoral, municipal, régional et législatif doit être absolument revu, pour un juste équilibre entre les citoyens du nord et ceux du reste du pays. »

Pour Dr Boga Sako Gervais, si ces recommandations sont appliquées « toutes victoires aux élections prochaines seraient totalement irréprochables ! ».

 

 

GZ

Partarger cet article

En lecture en ce moment

Libération d’Affi N’Guessan : Le Cojep demande au pouvoir d’aller plus loin

Ébenezer Ecole d’athlétisme: Port-Bouët attend ses futures pépites