Santé : aucun cas de variole du singe détecté en Côte d’Ivoire





sante-aucun-cas-de-variole-du-singe-detecte-en-cote-divoire


« Aucun cas de variole du singe n'a été détecté en Côte d'Ivoire à ce jour, depuis la notification de la maladie, en mai 2022, par des États membres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) », a rassuré le sous-directeur de l'Institut national d'Hygiène public (INHP), Dr Daouda Coulibaly, le mardi 19 juillet 2022 à Abidjan-Plateau, à la tribune de "Tout savoir sur", une activité hebdomadaire de communication digitale de grand public organisée par le Centre d'Information et de Communication gouvernementale (CICG).

Selon Dr Daouda Coulibaly, « la variole du singe ou infection à virus monkeypox, est une maladie infectieuse virale. C’est une maladie émergente à potentiel épidémique. La variole du singe est également une zoonose virale, c’est-à-dire une maladie qui est transmise à l’être humain par les animaux ». Ses symptômes, a-t-il souligné, sont entre autres, les céphalées, les douleurs musculaires, la fièvre, l’éruption cutanée, les ganglions, etc.

Le sous-directeur de l’INHP a fait savoir que la variole du singe se contracte soit par transmission de l’animal à l’homme suite au contact direct avec les fluides biologiques d’animaux déjà infectés ou par manipulation des animaux infectés, soit par transmission interhumaine consécutive au contact direct et prolongé avec les fluides corporels des personnes malades ou en touchant des surfaces contaminées par elles.

Elle peut encore se transmettre par gouttelettes respiratoires, par contacts rapprochés lors des rapports sexuels, de la mère à l’enfant et par une transmission nosocomiale.

Poursuivant, Dr Daouda Coulibaly a indiqué que plusieurs facteurs peuvent favoriser la survenue de la variole du singe. Il a cité entre autres, l’absence de vaccination, le contact avec des animaux sauvages, la migration en zone d’endémie, la promiscuité et le séjour en forêt.

À l’en croire, toutes les tranches d’âge sont susceptibles de faire la maladie et les sujets à risque sont les personnels de soins et de laboratoire, les sujets non vaccinés, les proches des patients atteints et les sujets en zone d’endémie.

Le sous-directeur de l’INHP a assuré qu’en Côte d’Ivoire, où la maladie a déjà fait son apparition dans les années 70, aussi bien chez l’animal que chez l’homme, des mesures renforcées de surveillance ont été prises pour sa détection précoce, en vue d'une riposte à une éventuelle épidémie.

Citant certaines de ces mesures, Il a fait cas de la surveillance de la maladie aux frontières et dans les hôpitaux, de la prise en charge des malades et de leur isolement, de la sensibilisation aux mesures et gestes de prévention (se laver la main, éviter le contact non protégé avec les animaux et les malades, etc.) et de l'information des populations sur la maladie.

Du 1er janvier au 04 juillet 2022, ce sont 6 027 cas confirmés de monkeypox qui ont été enregistrés dans le monde, dont 173 en Afrique pour trois décès.

C'est en 1958 au Danemark, au cours d'une épidémie animale, que le virus monkeypox ou virus de la variole du singe a été découvert.

 CICG

Partarger cet article

En lecture en ce moment

L’ex-ministre de l’Agriculture, Lambert Kouassi Konan est mort

Février, mois de grands dénouements avec fracas