Alassane Ouattara a pris la parole à l'ouverture de la COP 15
Il s’est tenu en terre ivoirienne, du 9 au 20 mai, la 15e Conférence des parties à la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP 15). À l’issue de cette rencontre internationale, l’Ivoirien Alain-Richard Donwahi a été porté à la tête de la COP 15. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette Conférence a connu un immense succès au regard du nombre de participants. Ce sont, en effet, les représentants de 196 pays qui ont pris part à la COP 15 sur les bords de la lagune Ebrié.
Si le choix d'Alain Donwahi à la tête de la COP 15 est déjà une victoire pour la Côte d’Ivoire, il faut aussi dire que l’Initiative d’Abidjan, lancée par le pays au sommet des chefs d’Etat, a connu l’adhésion des parties-prenantes. D’ailleurs, tout au long de la Conférence, elle a fait l’objet de déclarations importantes.
En fait, il faut dire que tous les regards seront tournés vers Abidjan pour les 5 années à venir. Car, comme le déclarait le président de la COP 15 à la cérémonie de clôture, l’Initiative d’Abidjan va permettre à la Côte d’Ivoire de jouer pleinement son rôle. « … Dans la lutte contre la sécheresse, la restauration des sols, la prise en compte de la jeunesse et du genre, l’implication de la société civile et du secteur privé. Des points qui ont fait l’objet de déclarations importantes », avait-il fait savoir. C’est un programme, selon lui, de gestion durable des sols et de restauration des écosystèmes forestiers et une réponse globale et intégrée. À ce titre, la Côte d’Ivoire sera un modèle de gestion durable des terres et production durable susceptible de créer des emplois et des revenus notamment pour les femmes et les jeunes. En d’autres termes, les autres pays, si l’Initiative est un succès, prendront en exemple le pays dans la mise en œuvre de leurs politiques de lutte contre la désertification et la sécheresse. Apparemment, les choses se présentent déjà sous de bons auspices puisque, dans sa politique visant à donner plus de visibilité à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, les bailleurs de fonds ont accepté de l’accompagner en s’engageant sur un financement de plus de 2,5 milliards de dollars sur 5 ans.
Au total, le succès d’Alain-Richard Donwahi dans sa mission à la tête de la COP 15 sera certes la victoire des parties-prenantes, mais surtout celle de la Côte d’Ivoire qui bénéficiera, à n’en point douter, des retombées.
Modeste KONE