Equité dans le sport mondial : CIO, FIFA, AMA… Les grandes contradictions des instances internationales





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La guerre en Ukraine suscite depuis environ 4 mois, un tir groupé des instances internationales du sport sur la Russie. Encouragées en cela par le Comité international olympique (CIO) qui les a exhorté à exclure les athlètes et officiels russes des événements internationaux, y compris de la Coupe du monde de football. Faisant ainsi donc front commun afin d’isoler davantage la Russie à la suite aux hostilités en Ukraine. En parfaite contradiction avec la trêve olympique qui doit s’imposer à tous et non pas appliquée à géométrie variable.

Preuve flagrante du parti-pris et du favoritismes du CIO, la FIFA, l’Agence mondiale antidopage et autres fédérations internationales de sport pour les pays occidentaux. Surtout quand il s’agit des pays de l’Europe de l’Est. En effet, il existe un précédent. En 1992, à la suite des sanctions des Nations Unies, la FIFA et l’UEFA avaient expulsé la Yougoslavie de ses compétitions lorsque la guerre a éclaté dans les Balkans.

La décision de l’organisme olympique s’applique également aux athlètes et aux officiels du Bélarus, qui a soutenu la guerre de la Russie en autorisant l’utilisation de son territoire pour stationner des troupes et lancer des attaques militaires. Pourtant, c’est notoirement connu, plusieurs pays européens soutiennent militairement l’Ukraine dans cette guerre.

Au prétexte qu’il était nécessaire de «protéger l’intégrité des compétitions sportives mondiales et pour la sécurité de tous les participants », la décision du CIO a ouvert la voie à la FIFA, l’instance dirigeante du football, d’exclure la Russie de la Coupe du monde avant les matchs de qualification du 24 mars. La Pologne avait déjà refusé de jouer son match prévu contre la Russie.

Pourtant, l’Occident, à savoir les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont plusieurs fois ignoré la trêve olympique pendant la guerre en Serbie en 1999. On se souvient de la guerre en Irak, en Libye et en Syrie, ils ont ignoré la soi-disant trêve olympique pendant les jeux olympiques, sans être que leurs sportifs ne soient inquiétés par une quelconque sanction des instances du sport international encore moins du CIO. De toute évidence, ce silence du CIO démontre sa volonté à défendre les intérêts politique des pays occidentaux.

Sanctions à géométrie variable

Dans la même veine, l’Agence américaine antidopage fait du favoritisme dans l’application des règles antidopage à leurs athlètes en leur infligeant des sanctions réduites. En témoigne le cas de la nageuse Isabel Gormley. En avril 2022, elle a écopé d’une suspension d'un an pour avoir commis trois défauts de localisation pour contrôle antidopage sur une période de 12 mois. La période de suspension pour les violations des règles de localisation varie d'un an à deux ans selon le degré de faute de l'athlète. Dans ce cas, l'USADA a déterminé qu'une période d'inéligibilité d'un an était appropriée parce que le degré de faute de Gormley était faible. A la vérité, à sa place, un athlète africain aurait pris 2 voire 3 ans de suspension.

Il y a aussi le cas de Dryden McKay, gardien de but de l'État du Minnesota et lauréat du prix Hobey Baker 2022, a accepté une suspension de six mois en avril 2022 par l'Agence antidopage des États-Unis après avoir été testé positif à la substance interdite Ostarine. McKay faisait d'abord face à une suspension de quatre ans pour avoir été testé positif à la substance, cependant, puisqu'il a réussi à convaincre un arbitre qu'il consommait de l'Ostarine à son insu, l'interdiction a été réduite. Alors qu’il avait été présélectionné pour le JO d’Hiver 2022 à Pékin, c’est peu avant que la découverte a été faite. la sanction dans ce cas varie de 2 à 4 ans de suspension, mais Dryden a pris seulement  6 mois de suspension.

Le système sportif universitaire américain qui forme les équipes olympiques n’est pas sous le contrôle de l’Agence mondial antidopage (AMA). Les athlètes universitaires utilisent des produits dopants, sachant qu’ils peuvent passer entre les mailles du filet et que même s’ils sont pris, la sanction sera infime. La politique de l’USADA est différente quand il s’agit d’un athlète d’un autre pays. Dans le cas d’un athlète américain, elle s’arrange pour que la sanction soit moindre mais pour un athlète d’une autre nationalité, ils réclament une sanction plus sévère. Cette manière d’agir découle d’une stratégie des Etats-Unis d’être toujours dans une position de dominateur à tous les niveaux.

 

 

Equité dans le sport mondial : CIO, FIFA, AMA…

Les grandes contradictions des instances internationales

La guerre en Ukraine suscite depuis environ 4 mois, un tir groupé des instances internationales du sport sur la Russie. Encouragées en cela par le Comité international olympique (CIO) qui les a exhorté à exclure les athlètes et officiels russes des événements internationaux, y compris de la Coupe du monde de football. Faisant ainsi donc front commun afin d’isoler davantage la Russie à la suite aux hostilités en Ukraine. En parfaite contradiction avec la trêve olympique qui doit s’imposer à tous et non pas appliquée à géométrie variable.

Preuve flagrante du parti-pris et du favoritismes du CIO, la FIFA, l’Agence mondiale antidopage et autres fédérations internationales de sport pour les pays occidentaux. Surtout quand il s’agit des pays de l’Europe de l’Est. En effet, il existe un précédent. En 1992, à la suite des sanctions des Nations Unies, la FIFA et l’UEFA avaient expulsé la Yougoslavie de ses compétitions lorsque la guerre a éclaté dans les Balkans.

La décision de l’organisme olympique s’applique également aux athlètes et aux officiels du Bélarus, qui a soutenu la guerre de la Russie en autorisant l’utilisation de son territoire pour stationner des troupes et lancer des attaques militaires. Pourtant, c’est notoirement connu, plusieurs pays européens soutiennent militairement l’Ukraine dans cette guerre.

Au prétexte qu’il était nécessaire de «protéger l’intégrité des compétitions sportives mondiales et pour la sécurité de tous les participants », la décision du CIO a ouvert la voie à la FIFA, l’instance dirigeante du football, d’exclure la Russie de la Coupe du monde avant les matchs de qualification du 24 mars. La Pologne avait déjà refusé de jouer son match prévu contre la Russie.

Pourtant, l’Occident, à savoir les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont plusieurs fois ignoré la trêve olympique pendant la guerre en Serbie en 1999. On se souvient de la guerre en Irak, en Libye et en Syrie, ils ont ignoré la soi-disant trêve olympique pendant les jeux olympiques, sans être que leurs sportifs ne soient inquiétés par une quelconque sanction des instances du sport international encore moins du CIO. De toute évidence, ce silence du CIO démontre sa volonté à défendre les intérêts politique des pays occidentaux.

Sanctions à géométrie variable

Dans la même veine, l’Agence américaine antidopage fait du favoritisme dans l’application des règles antidopage à leurs athlètes en leur infligeant des sanctions réduites. En témoigne le cas de la nageuse Isabel Gormley. En avril 2022, elle a écopé d’une suspension d'un an pour avoir commis trois défauts de localisation pour contrôle antidopage sur une période de 12 mois. La période de suspension pour les violations des règles de localisation varie d'un an à deux ans selon le degré de faute de l'athlète. Dans ce cas, l'USADA a déterminé qu'une période d'inéligibilité d'un an était appropriée parce que le degré de faute de Gormley était faible. A la vérité, à sa place, un athlète africain aurait pris 2 voire 3 ans de suspension.

Il y a aussi le cas de Dryden McKay, gardien de but de l'État du Minnesota et lauréat du prix Hobey Baker 2022, a accepté une suspension de six mois en avril 2022 par l'Agence antidopage des États-Unis après avoir été testé positif à la substance interdite Ostarine. McKay faisait d'abord face à une suspension de quatre ans pour avoir été testé positif à la substance, cependant, puisqu'il a réussi à convaincre un arbitre qu'il consommait de l'Ostarine à son insu, l'interdiction a été réduite. Alors qu’il avait été présélectionné pour le JO d’Hiver 2022 à Pékin, c’est peu avant que la découverte a été faite. la sanction dans ce cas varie de 2 à 4 ans de suspension, mais Dryden a pris seulement  6 mois de suspension.

Le système sportif universitaire américain qui forme les équipes olympiques n’est pas sous le contrôle de l’Agence mondial antidopage (AMA). Les athlètes universitaires utilisent des produits dopants, sachant qu’ils peuvent passer entre les mailles du filet et que même s’ils sont pris, la sanction sera infime. La politique de l’USADA est différente quand il s’agit d’un athlète d’un autre pays. Dans le cas d’un athlète américain, elle s’arrange pour que la sanction soit moindre mais pour un athlète d’une autre nationalité, ils réclament une sanction plus sévère. Cette manière d’agir découle d’une stratégie des Etats-Unis d’être toujours dans une position de dominateur à tous les niveaux.

 

 

 

 

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