Koumassi, Port-Bouët : des échauffourées entre les partisans de Laurent Gbagbo et les forces de l’ordre





koumassi-port-bouet-des-echauffourees-entre-les-partisans-de-laurent-gbagbo-et-les-forces-de-lordre


Avant l’arrivée de l’ex-président ivoirien prévue ce jeudi 17 juin 2021, des échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et les partisans de ce dernier dans les communes de Koumassi et Port-Bouët. Selon des témoins sur place, c’était une véritable chasse à l’homme. Les partisans de l’ex-prisonnier de la prison de Schevenningen à La Haye, en Hollande, qui marchaient par groupes, étaient dispersés au gaz lacrymogène. C’était la débandade totale.

Très tôt le matin, de nombreux militants, sympathisants et admirateurs de Laurent Gbagbo ont pris le chemin de l’aéroport où leur leader devait atterrir à 15 h 45. Mais une fois dans les environs du boulevard Valéry Giscard d’Estaing, ils se sont heurtés à un refus des forces de l’ordre de les laisser continuer. Devant la résistance des populations, ce sont des gaz lacrymogènes qui ont été utilisés pour les disperser. Il s'en est suivie une chasse à l’homme dans les quartiers environnants.
Sur place, les témoignages soutiennent que les forces de l’ordre ont expliqué qu’ils ont reçu l’ordre de réprimer tout regroupement de plus de trois individus. Quant aux partisans du leader du Front populaire ivoirien (FPI), ils ont indiqué avoir reçu des instructions pour se déplacer en groupe pour éviter d’être agressés. Dans les deux cas, chaque camp a ses raisons.
Sur le terrain, le constat est clair, nous informent des témoins. Depuis le camp commando de Koumassi jusqu’à Djeddah, les forces de l’ordre ont tout bouclé. Mais malgré cela, les rangs des partisans de Laurent Gbagbo ne faisaient que grossir. Et les forces de l’ordre mettaient les bouchées doubles pour les disperser.

Modeste KONÉ

En lecture en ce moment

Abidjan : les livreurs à moto en danger

Meeting de la réconciliation à Gagnoa : Le Burkina Faso désavoue Kima Émile et Alcide Djédjé