Après leur retour d’exil, Koné Katinan exprime sa gratitude aux autorités ivoiriennes





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Six proches de l’ancien président Laurent Gbagbo dont Koné Katinan, Damana Pickass et Koudou Jeannette ont regagné, vendredi, la Côte d’Ivoire, après 10 ans d’exil au Ghana suite à la crise postélectorale de 2011.

Après avoir été accueillis par des militants du Front populaire ivoirien (FPI, proche de Gbagbo), des parents et amis, ces exilés ont été reçu par la direction de leur parti en présence de l’ex première dame Simone Gbagbo, du secrétaire général Assoa Adou et de bien d’autres personnalités dudit parti.

Le porte-parole de cette délégation, Justin Koné Katinan a saisi l’occasion pour remercier les autorités régaliennes, le gouvernement ivoirien qui a rendu effectif ce retour. Il a également remercié les autorités ghanéennes qui les ont accueillis et les ont accompagnés durant ces 10 années.

"10 ans, ce n’est pas facile d’accueillir des exilés d’un pays voisin surtout en tant que leaders politiques", s’est-il exprimé. Il a aussi saisi l’occasion pour demander une minute de silence en la mémoire de Jerry Rawlings, ancien président ghanéen, décédé le 12 décembre 2020 à l’âge de 73 ans, à qui les ghanéens et la communauté internationale vouent respect et considération.

A la direction de son parti, Koné Katinan a exprimé leur disponibilité à reprendre leur place et à exécuter les instructions qui leur seront données. Se considérants comme des petits masques, ils disent être venus nettoyer le chemin pour le retour de Laurent Gbagbo.

" Nous sommes les minimes masques. Le masque vrai il est en route. Nous sommes venus enlever la rosée parce que le grand masque ne doit pas marcher dans la rosée", a-t-il imagé.

S’agissant des autres exilés, au nombre de 7.144, Koné Katinan plaide auprès des autorités du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) de mettre à leur disposition, les moyens conséquents pour leur réinstallation. Car a-t-il ajouté, "ils sont là-bas, mais le cœur est en Côte d’Ivoire".

Abondant dans le même sens, Damana Packass, a exprimé les difficultés rencontrées quand on est exilé et fait savoir que leur présence était « inopérante », dès lors que leur point culminant, Laurent Gbagbo a gagné la bataille de la Haye.

" Nous sommes venus nous joindre à vous parce que la marche n’est pas terminée, pour qu’ensemble nous continuions pour l’arrivée du président Laurent Gbagbo", a-t-il terminé.

 Lambert KOUAME

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