Concours des eaux et forêts : Chaque candidat paie 120 000 FCFA pour la visite médicale





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Le ministère des Eaux et Forêts a annoncé, mardi, que les visites médicales pour le concours d’entrée à sa Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI) se dérouleront du 9 au 19 septembre,  à la clinique Farah. Il a précisé que le coût de la visite, par candidat, est fixé à 120 000 FCFA.
" Sont convoqués à la visite médicale du 09 au 19 septembre 2019, à la clinique Farah, à Marcory, selon le programme ci-après, les candidats dont les noms sont inscrits sur les listes suivantes (…) Le jour de leur visite, les candidats devront se présenter à la clinique Farah dès 06 h 00 du matin. Ils seront pris en charge par les éléments de la BSSI présents sur le lieu. Les candidats doivent se munir de leur pièce d'identité et être à jeun pour la visite ! Le coût de la visite médicale est de 120 000 FCFA par candidat, à payer le jour de la visite, exclusivement à la comptabilité de la clinique Farah", annonce la note.
Une décision devenue impopulaire en quelques heures et critiquée par tous. A l’instar du député Touré Alpha Yaya qui demande au ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, de revoir à la baisse ce montant : " M. le ministre, suspendez le coût de la visite médicale. Ceux qui passeront ce concours sont tous des chômeurs (…) Je vous prie M. le ministre de réduire au moins à 25.000 le coût de la visite médicale que ces chômeurs doivent payer pour tenter leur chance".
Un autre député, Alain Lobognon, trouve que cette décision est "une escroquerie". Pour lui, l’Etat ne devrait rien exiger d'un candidat à un concours d’entrée dans l’administration publique. " Exiger 120.000 FCFA pour une visite médicale dans le cadre d’un concours n’est prévu par aucune loi en Côte d’Ivoire. C’est donc une escroquerie. ‬La visite médicale pour l’accès à un emploi d’Etat doit être gratuite pour tout candidat, et entièrement à la charge de l’Etat, qui doit se donner les moyens de recruter des agents en bonne santé", soutient-il.

Modeste KONÉ

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