La Fesci fait déloger des étudiants dans la commune de Cocody pour protester contre la démolition de l’école Cha Hélène de Gesco





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Au sein de l’Université FHB, des étudiants hors de leurs amphithéâtres à cause du mot d'ordre de la Fesci



La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( Fesci), en soutien aux élèves de l’établissement Cha Hélène de Yopougon Gesco détruit par les services du district autonome d’Abidjan, a organisé mardi 27 février 2024, une marche pacifique de protestation.

A Cocody, commune abritant l’université Félix Houphouët-Boigny, des étudiants vêtus de tee-shirts rouges ou banderoles de la même couleur pour certains ont délogé les étudiants de  l’Institut Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (Insaac) en guise de soutien à leurs camarades de Cha Hélène. « Nous étions en classe pour faire un cours de théâtre. Ils (éléments de la Fesci) ont commencé à siffler en nous disant de sortir », déclare Mathilde, étudiante de ladite école.

« Nous les soutiendrons. L’Etat doit trouver une solution pour ces élèves qui sont à la rue à moins de 3 mois des examens », affirme un autre étudiant. Les étudiants de l’Université de Cocody n’ont pas été épargnés. Eux qui avaient une composition : "Nous sommes venus ce matin pour notre composition. La Fesci nous a demandés de rentrer à la maison, la composition a été annulée", s’indigne Marie, étudiante en droit.

Un peu plus loin, toujours à Cocody, c’est au lycée classique, établissement d’excellence, situé en face de la mairie de Cocody, que les syndicalistes se sont dirigés pour faire passer leur message : « Chers élèves, nous ne pouvons pas faire des cours pendant que nos amis sont dehors. Nous devons tous les soutenir. Nous n’allons rien casser. Nous voulons juste que l’Etat trouve une solution pour nos camarades », a déclaré l’un des chefs de file de la Fesci, arborant un "boubou Sénoufo" avec un foulard rouge sur la tête.

Depuis la démolition de l’école Cha Hélène en pleine année scolaire, les récriminations fusent de partout. La plupart des gens s’interrogent sur l’urgence et l’opportunité de la destruction de cette école à quelque trois mois des examens à grand tirage.  

S. F

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